Nos missions

Missions des Archives départementales

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La Collecte d'archives publiques

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Les Archives départementales collectent des documents d’origine publique constitués dans le ressort du département :

– des documents qui procèdent de l’activité de l’Etat, des collectivités locales, des établissements et entreprises publics , c’est-à-dire les archives de la Préfecture et des services extérieurs de l’Etat, les archives du Conseil départemental, les archives communales déposées par les mairies ;

– des documents qui procèdent de l’activité des organismes de droit privé chargés de la gestion des services publics ou d’une mission de service public ;

– des minutes et répertoires des officiers publics et ministériels. Il s’agit notamment des minutes et répertoires de notaires versés après un délai de 100 ans.

Confier ses archives

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Les Archives départementales sauvegardent également des documents d’origine privée :

Papiers de familles, archives d’entreprises, notes d’érudits ou de scientifiques, archives d’associations viennent enrichir les fonds dès lors qu’ils intéressent l’histoire du département. Ils constituent un complément essentiel aux archives publiques pour les chercheurs.

Les Archives départementales peuvent faire l’acquisition d’archives auprès de particuliers ou lors de ventes publiques.

Des documents peuvent également être remis aux Archives départementales gratuitement par voie de don, de legs, de dépôt.

La restauration des documents

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Les Archives départementales de Seine-Maritime possèdent un atelier de restauration des documents.

Les archives soumises à une restauration sont particulièrement fragiles et risquent de disparaître, particulièrement précieuses ou encore particulièrement consultées et par conséquent dégradées par les manipulations successives.

La restauration dans le domaine du patrimoine est guidée par quelques grands principes.
Une bonne restauration ne doit pas être définitive, mais réversible, car les techniques évoluent. Il doit être possible de retrouver l’état exact du document avant sa restauration.

La restauration est lisible, elle se voit. Il ne s’agit pas de rendre au document un hypothétique état original en réécrivant par exemple un texte perdu.

La conservation préventive des documents

Afin d’éviter le recours à la restauration, la recherche de conditions optimales de conservation des archives est assurée. La conservation préventive consiste à éviter la dégradation des documents en luttant contre « leurs ennemis » : humidité, lumière, mauvais conditionnement, attaques biologiques et manipulations.

C’est pourquoi certains documents sont communiqués au public sous forme de reproductions afin de ne pas altérer les originaux. Ainsi, le laboratoire de photographie et de numérisation des Archives départementales réalise des campagnes de numérisation destinées à préserver les documents les plus précieux ou fréquemment consultés.

Le classement

Pour être accessibles, les archives doivent être classées et inventoriées. Le principe de base du classement des archives est appelé « respect des fonds ».

Un document d’archives n’a pas seulement un intérêt par lui-même, mais également dans son contexte. C’est pourquoi tout document doit être conservé avec l’ensemble des papiers émanant de la même personne ou institution. C’est pourquoi on parle de fonds d’archives : ensemble de documents qui résulte de l’activité d’une personne physique ou morale.

Afin de faciliter l’accès aux chercheurs et l’organisation des documents, les archivistes utilisent des cadres de classement. Un cadre de classement est un plan qui répartit les fonds au sein d’un service d’archives entre des séries et sous-séries. Des cadres de classement existent pour les Archives nationales, les Archives départementales, les Archives municipales ainsi que pour les archives hospitalières. Ils reposent sur les compétences de l’administration concernée associées à de grandes coupures chronologiques (1789, 1800, 1940). La place d’un fonds dans le cadre de classement est déterminée par trois paramètres : le statut de l’entité qui a produit les documents, le mode d’entrée du fonds, ses dates extrêmes.

Un cadre de classement identique pour toutes les Archives départementales a été institué en 1841. Les fonds sont répartis en différentes « séries » en fonction de leur provenance et organisées chronologiquement :

  • « anciennes » pour les archives publiques antérieures à la Révolution française
  • « révolutionnaires » (période comprise entre 1790 et l’institution des préfectures en l’an VIII)
  • « modernes »
  • « contemporaines » pour les archives postérieures à 1940.

La communication

Les Archives départementales s’adressent à des publics très variés : administrations soucieuses de s’appuyer sur leurs archives dans la gestion quotidienne, citoyens en quête de preuves, historiens et généalogistes amateurs ou confirmés…et grand public manifestant un goût pour l’Histoire.

Elles communiquent les archives au public et les valorisent, notamment par le biais d’expositions et publications.

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