L'exposition Derrière la porte aborde l'histoire de l'individu, comme sujet désireux de se retrancher du regard social. Le XVIIIe siècle marque les prémices d'une nouvelle façon d'exister, lorsqu'émerge la "possibilité de l'intime" en même temps que celle de l'espace privé.

Depuis le Moyen-Âge, une source de droit s’est appliquée en Normandie : la coutume, initialement orale avant d’être progressivement mise par écrit. Plus ancienne coutume locale, les règles du droit normand ont la particularité d’être toujours utilisées dans les îles anglo-normandes. L'ouvrage C'est mon droit et j'y tiens ! La Coutume de Normandie présente les résultats du projet Condé, projet de recherche sur la coutume de Normandie mené par les universités de Rouen et de Caen. On pourra y découvrir les textes du droit normand ainsi que leur application dans ses spécificités comme la « clameur de haro » ou l’arrêt du sang damné. De nombreux documents anciens, témoins de l'histoire de la coutume, y sont présentés. D’importants prêts ont été consentis par des institutions telles que la Bibliothèque nationale de France ou la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris.

Ouvrage collectif sous la direction de Vincent Maroteaux, conservateur général du patrimoine, directeur des Archives départementales de Seine-Maritime et Michaël Bloche, conservateur du patrimoine, directeur adjoint des Archives départementales

La présence de rues Grimaldi à Fauville-en-Caux et à Hautot-sur-mer, l’érection récente d’une rue des Princes de Monaco à Valmont, où une école était déjà dédiée à la princesse Grace, témoignent des attaches qui ont jadis relié la famille de Monaco avec le pays de Caux. D’origine génoise, les Grimaldi comptaient en effet au XVIIIe siècle parmi les plus grands propriétaires fonciers de Normandie. Cette publication, à l’occasion d’une exposition présentée à Rouen au Pôle culturel Grammont où sont les Archives historiques du Département, nous donne à découvrir pourquoi, en remontant aux origines de l’une des plus anciennes et illustres branches de la famille, la Maison d’Estouteville, issue d’un proche de Guillaume le Conquérant. Fruit d’une collaboration entre une quinzaine de conservateurs du patrimoine, archivistes, universitaires ou membres de sociétés savantes, elle bénéficie d’une riche illustration, pour laquelle les collections princières de Monaco ont été largement sollicitées.